mercredi 31 octobre 2007

Au bout de sa nuit

L’homme est nu, dépouillé de tout, même de sa foi en lui.
C’est ça mon livre.*

Céline, le médecin des pauvres, « l’ancien combattant soûlé par la misère du monde »**, il était comment ? Fou ou génial ? Antisémite ou compassionnel ? Anarchiste ou réactionnaire ? Un peu de tout ça… Mais la Ferdine, c’est aussi un homme qui a fini brisé, isolé,
« marin des traversées fantômes, perdu enfin de l’autre côté de la vie, de la mort, dans les solitudes dont personne ne revient »**.

*Louis-Ferdinand Céline
**Frédéric Vitoux

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